Du 6 au 13 octobre 2011, nous sommes partis avec un ETF français à la découverte de la ligniculture du peuplier hybride au Québec.
Avant tout, un grand merci à nos collègues québécois pour leur accueil et les échanges intéressants que nous avons eu.
Nous les attendons comme convenu avec grand plaisir sur le sol français en 2012.
Pour nous situer voici quelques chiffres sur les forêts au Canada et plus précisément sur le Québec:
Le Canada abrite 10 % des forêts du monde, recouvrant près de la moitié de son territoire (il s'agit du 2e plus gros pays au monde), et abritant deux tiers de la faune du pays.
Quatre-vingt-quatorze pour cent des forêts canadiennes sont de propriété publique et les autres six pour cent appartiennent à plus de 425 000 propriétaires fonciers.
Il y a 180 essences d'arbre indigène.
En 2008, le Canada a exporté un total net de 30.2 milliards de dollars de produits forestiers, ce qui a fourni 273 700 emplois directs et a appuyé quelque 300 collectivités forestières.
Ces exportations comprenaient le papier journal, d'autres papiers et cartons, du bois de sciage de résineux et de la pâte de bois. Quelque 70.8 % des exportations vont aux États-Unis.
Sur les 417,6 millions d'hectares de terres forestières au Canada, 0,7 million d'hectares ont été récoltés (2007), 18,6 millions d'hectares ont été défoliés par les insectes (2007) et 1,7 millions d'hectares ont été brûlés par des incendies de forêt (2008).
source: http://www.treecanada.ca/
Les informations principales à retenir sont:
- 850 000 km2 soit 85 millions d'hectares
- 85% de forêt boréale
- 86% de forêt publique.
La populiculture québécoise ne recense à ce jour qu'environ 100 000 hectares (contre environ 250 000 hectares en France sur un total de 16,1 millions d'hectares - source IFN).
La culture forestière majoritaire est celle de la régénération naturelle même si celle-ci a des limites et que le nouveau code forestier risque de faire bouger les lignes.
Comment en effet conserver la biodiversité, la forêt boréale et la qualité de la ressource sans mettre en péril l'activité économique ?
Il y aurait moins de surface concernée mais avec un meilleur rendement et des essences sélectionnées (ce que la régénération naturelle ne permet pas ou en y consacrant beaucoup plus de surface).
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